DESCHAMPS Amaury
LINCOT Stéphanie
PICHON Jean-Baptiste
PI

LA FINANCE COMPORTEMENTALE
Une approche originale des marchés financiers.

Mémoire dirigé par GRANDIN Pascal
3ème année
année 2004
Synthèse
Cette étude a pour objectif de présenter une alternative à la finance traditionnelle afin d’expliquer des phénomènes présentés comme irrationnels. Elle reprend brièvement l’analyse classique qui tente à l’aide d’outils mathématiques de caractériser la finance omettant que cette même finance est faite au jour le jour par des hommes et des femmes par définition faillibles.
A l’aide d’une étude des différents effets qui affectent les prévisions de la droite de marché nous tentons d’expliquer que cette finance comportementale qui est devenu un outil de gestion à part entière pour quelques fonds comme Fuller&Thaler, est une méthode d’analyse du marché qui fait ses preuves quotidiennement.
This study aims to present an alternative to traditional finance in order to explain phenomena presented like irrational. It briefly carries out the traditional analysis which tries, using mathematical tools, to characterize finance but it omits that this same finance is driven day after day by men and women by definition fallible.
Thanks to a study of the various effects which affect the forecasts of CAPM, we try to explain that this behavioural finance which became a management tool for some funds like Fuller&Thaler, is a method of market research which demonstrates its efficiency daily.
SOMMAIRE
Introduction 3
I/ La finance comportementale : un courant de pensée qui s’est développé en réponse à un certain nombre d’anomalies de marché 6
A.Définition de la finance comportementale 7
B.Les anomalies de marché 9
1/ Les effets calendaires 9
L’effet de janvier 9
L’effet du changement de mois (« turn-of-the-month effect ») 10
L’effet du lundi (ou effet du week-end) 11
2/ Les anomalies fondamentales : une remise en cause du MEDAF et du « bêta » 12
Le rapport « valeur de marché des actions sur leur valeur comptable » 12
Le ratio « capitalisation boursière sur chiffre d'affaires » 13
Le rapport « capitalisation boursière sur bénéfices » (PER) 13
Les actions distribuant des dividendes élevés 14
L’effet « taille de la société » 14
Les titres « négligés » 15
3/ La fluctuation des cours ne reflète pas nécessairement la prise en compte correcte de nouvelles informations 16
Excès de négociation sur les marchés 16
Une volatilité exagérée 16
4/ L’effet d’annonce et les tendances boursières 17
5/ Les introductions en bourse et le rachat d’actions cotées 18
II/ Mise en évidence des comportements irrationnels des individus 19
A.Ce qui relève du traitement de l’information / les erreurs cognitives 20
1/ La surcharge cognitive 20
2/ La représentativité heuristique 21
3/ L’ancrage cognitif 21
4/ La dissonance cognitive 22
5/ L’excès de confiance 23
6/ L’effet de disjonction 24
7/ La rationalisation 24
8/ Le « framing » 24
B.Ce qui relève de l’attitude et des préférences 25
1/ La Théorie des perspectives (Prospect Theory) de Tversky et Kahneman 25
2/ La crainte du regret ("Fear of regret") 27
3/ Le comportement de jeu et de spéculation 27
4/ L’inapplicabilité de l’Histoire 28
C.Ce qui relève du social et du culturel 29
1/ La contagion sociale et culturelle 29
2/ Une culture globale 29
III. Quelle reconnaissance pour la finance comportementale aujourd’hui ? 31
A.La consécration de nouvelles stratégies d’investissement 32
B.Une reconnaissance académique: le prix Nobel d’économie 2002 décerné à Vernon Smith et Daniel Kahneman 39
Communiqué de presse: Le Prix de Sciences économiques institué par la Banque de Suède à la mémoire d'Alfred Nobel, 2002 39
Conclusion 41
Bibliographie 42
Annexes 43
LES STRATEGIES D’INVESTISSEMENT MISES EN PLACE PAR LA SOCIETE FULLER & THALER ASSET MANAGEMENT. 44
ARTICLES PARUS SUR LA FINANCE COMPORTEMENTALE 69
Redonner aux marchés une dimension humaine 70
Si les marchés se trompaient ? 77
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