Cours 1 : introduction








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LA SOCIOLOGIE ET LES PROBLEMES SOCIAUX

COURS 1 : INTRODUCTION

I-Perspectives historique

La sociologie est apparue au 19ème siècle, émergence des grands comme Weber et Durkheim face au développement et aux ébranlements des différentes sociétés.

Max Weber (1864-1920) est considéré comme le penseur de la modernité, les transformations  de la société allemande ont marqué ses travaux. Il s’interroge sur le devenir de l’homme moderne, et le contexte historique influence son travail.

Emile Durkheim (1868-1917) dans ses travaux, explicite le problème de la crise sociale. La sociologie doit résoudre ses problèmes dans la 3e République dans une incertitude politique. Elle commence par la Commune de Paris, par des tensions avec l’Allemagne, un contexte de guerre des classes. Les mouvements politiques sont vifs et violents. Guerre, conflits, problèmes religieux, divisent la France (affaire Dreyfus). Durkheim cherche à comprendre les facteurs de cohésion, ce qui lie les individus, ce qui les fait tenir ensemble, et comment ils s’intègrent dans la société.

 

II- Durkheim, exemple du suicide

a)      Rappel

Les comportements des individus ne peuvent pas tous s’expliquer par leur libre choix, ils sont guidés par des normes, des habitudes sociales liées à la société. Dans une société, un groupe d’individus se comporte de la même manière car ils partagent un même mode de vie, les même contraintes extérieurs : faits sociaux (contrainte extérieur à leur volonté). Le suicide est un fait social pour Durkheim.

Les individus n’ont pas la même probabilité selon le pays où ils vivent, leur âge, leur sexe, leur religion, leur situation familiale, de se suicider.  Niveau d’analyse qui est celui de la société et non de l’individu.

Quelles sont les causes sociales du suicide ? Le suicide varie selon l’âge, le sexe, le lieu de résidence, la situation familiale. Corrélation entre ses variables de taux de suicide. Durkheim parle de variables « concomitantes ». Influence le comportement des individus. Il fait une analyse globale de la société, on l’on observe des différences  d’intégration sociale, relation et interaction avec les membres de la société plus ou moins nombreux, ils partagent des  valeurs, des croyances et un respect des normes sociales. Le suicide est un fait social révélateur d’intégration plus ou moins forte.

 

Il y a 3 formes de suicide :

Le suicide égoïste : le taux varie en raison inverse du degré d’intégration dans la société. La cause est l’isolement, une insuffisante intégration. Durkheim prend deux corrélassions. : la religion et la situation familiale. D. constate que le taux de suicide des catholique est moins élevé que celui des protestants et que le taux le plus bas est la religion juive (plus d’encadrement et de cérémonies). D. constate que les célibataires se suicident plus que les mariés et que le taux de suicide baisse avec l’augmentation de la taille de la famille (une famille nombreuse intègre l’individu dans un lieu de vie social intense).

Le suicide altruiste : causé par un excès d’intégration, l’homme est trop intégré à son groupe, sa vie a peu de valeur par rapport aux causes sociales. (Ex : martyr, attentat suicide, sacrifice, suicide collectif, secte, terrorisme…)

Le suicide animique : (anomie=absence de  normes) causé par l’insuffisante réglementation sociale. Le taux de suicide augmente pendant les crises économiques car une crise économique est un dérèglement  où les individus perdent leurs repères, leurs références. Le taux de suicide des divorcés est plus élevé que celui des mariés et des célibataires  car affaiblissement de la réglementation du mariage, perte de repères. L’individu n’a pas de limite, il est dérèglé, sans but.

En examinant les taux de suicide, D. peut montrer qu’on ne trouve pas de rapport entre les motivations et  les causes sociales. Analyse et répond à des problèmes sociaux (prescripteur).

Un fait social : tout ensemble d’action humaine qui présente une certaine régularité et permet une prévisibilité.

b)      Le sociologue prescripteur

Conséquences pratique : comment les sociétés doivent réagir ? Le suicide est un phénomène pathologique dans lequel il faut lutter ? C’est une chose « normal » : chaque société produit du suicide (comme la criminalité).  A son époque, D. enregistre une forte augmentation du taux de suicide ce qui menace le lien social dans une société, c’est un signe de disfonctionnement. D. propose des prescriptions pour lutter contre le suicide en renforçant l’intégration social pour éliminer le suicide égoïste.

D.  élimine plusieurs hypothèses : la société politique est trop éloignée de l’individu, déclin de la religion, la famille est impuissante.

Mise en place d‘une institution : le groupement professionnel qui remplace les institutions impuissantes. Les syndicats réunissent les patrons et les ouvriers par secteur d’activité pour constituer un groupe social propice à la formation d’une discipline moral, et forte d’intégration. Organisation des activités économiques dans l’entreprise. Sociologie utile.

 

III-  Plan du cours

Le sociologue construits ses travaux avec des effets des institutions, il doit composer avec la demande publique. Le sociologue doit redéfinir avec les différentes demandes, répond aux problèmes sociaux souvent emprises avec les problèmes politiques initiés par les médias, traitement journalistique. Le sociologue doit comprendre comment sont produits les problèmes sociaux ?

 

COURS 2 : UN PROBLEME SOCIAL, LE PROBLEME DES BANLIEUES

Depuis 30 ans, le problème des banlieues est constaté dans les questions sociales. En quoi le sociologue se différencie des discours politique et médiatique ?

I- Histoire et stigmatisation

S’inscrit dans la longue histoire de la formation des villes nouvelles, tension entre centre et périphéries. Il y a toujours eu des logiques de stigmatisation notamment sur les classes populaires, suspectées d’être une menace.

« Banlieue » : au 12ème siècle, désigne un espace juridique autour de la ville ou le droit de ban s’exerce (autorité seigneuriale). Développement des faubourgs : bourgs hors des murs, excroissance des activités rejetés de la ville et qui accueille une population marginalisée qui se trouve au-delà des murailles militaires. Au sens actuel, les banlieues sont nées au moment de la révolution industrielle (milieu du 19ème) : croissance urbaine, multiplication des logements pour la main d’œuvre, développement des transports. Les banlieues deviennent des banlieues industrielles. La ségrégation change de forme, avant verticale (bourgeois au 1er et ouvriers en chambre de bonne) puis devient horizontale (quartier pauvre et quartier riche). On distingue les quartiers centraux (rentiers et propriétaires) et quartiers populaires (ouvriers et mal logés à côté des usines).

Depuis 1840, où Paris s’entoure de fortification, se développe un espace particulier dans la banlieue populaire : la « zone » : un territoire où résident les tranches populaires les plus défavorisées, précarité du monde ouvrier. Les médias décrivaient déjà les premiers conflits de bande dans cette misère. Les parisiens assimilaient l’ensemble de la banlieue ouvrière à cet espace. La « zone » est encore utilisée aujourd’hui.

Dès le milieu du 19ème, la banlieue est associée aux classes dangereuses : concentrations spatiale de la pauvreté, de la délinquance, violence urbaine, sentiment d’insécurité. Banlieues perçues comme un lieu des classes dangereuses. Construction qui dans chaque configuration social et politique tend à transformer des problèmes sociaux en problèmes personnels.

Selon les époques, les problèmes associé aux banlieues ne sont pas formulés de façon identique et évoluent en fonction des préoccupations politiques durant les périodes.

 

II- Généalogie du  « problème » des banlieues dans les médias

A partir des années 1980, les banlieues ont commencé à faire la Une des journaux. Le rodéo de l’été 1981 : banlieue lyonnaise, vol de voiture, des jeunes brulent les voitures dans leur quartier. Evénement couvert par les médias en mettant les jeunes de « cités » sur le devant de la scène en relayant les confrontations avec la police et la haine de la société. Depuis, le problème des banlieues devient un sujet de préoccupation des médias récurant : explosion discursive qui déborde largement les faits observables.

a)      Des grands ensembles aux quartiers

Dès les années 50 à 70, on parlait des banlieues surtout pour leur problème de logement urbain, des cadres de vie. Ca désignait des grands ensembles nés de l’urbanisation de l’après-guerre  les grands ensembles ont toujours suscités des polémiques autour du problème lié à l’anonymat des cité dortoir. Aujourd’hui, on parle de violence urbaine, de délinquance, or avant c’était un débat sur l’anonymat des cités dortoirs (lieu sans vie, déserté pendant la journée) : la sarcellite (terme pour décrire le malaise de vivre dedans). Dépression nerveuse, état suicidaire, angoisse, alcoolisme, tabagisme.

Les sociologues prennent le contre pieds de ce discours stigmatisant les banlieues en disant que les grands ensembles favorisaient de nouvelles formes de liens sociaux avec un mélange de classe : vertu intégratrice. Nouvelle société sans classe et sans tension en réunissant des personnes de différentes classes sociales. Chombart De Lauwve, Des hommes et des villes, 1965, illustre cette vertu intégratrice. Les grands ensembles pouvaient fonctionnés comme des facteurs de mobilité sociale. La coexistence de classe moyenne et populaire favorise les aspirations des classes populaires à devenir moyenne.

A compté des années 80, changement radicale avec l’éruption d’une volonté particulièrement médiatisé. Le problème des banlieues e décline autour du chômage, de la délinquance, des émeutes, de l’immigration, d’économie parallèle, de l’exclusion, de l’échec scolaire. Image daté. Le terme de violence urbaine apparait dans les années 90 quand le thème de campagne de l’insécurité monte en puissance. La définition sociale du problème façonne le problème dans un certain sens, enjeux de lutte entre les politiques, les médias car ils imposent les termes du débat aux mesures politiques. Enjeux sociale fort.

Ex : évolution des analyses sur les origines des problèmes des banlieues depuis 1980. Au cours des années 80, le problème est appréhendé comme la question de la nouvelle pauvreté, intégration des immigrés et de leurs enfants, époque où la figure du « beurre » est au cœur des débats. On insiste sur le décalage entre forte intégration culturel issue de l’immigration et leur marginalisation économique. Pendant les années 90, la question de la ségrégation devient centrale, les banlieues incarnent  la figure de l’exclusion (spatiale, économique et culturelle). Dans les années 2000, l’exclusion et la ségrégation disparaissent au profit de l’insécurité  qui devient centrale en se focalisant  sur « les jeunes de cité »perçus comme une menace sur la société dans son ensemble : devient un problème d’ordre public au sens policier du terme. Transformation des débats : le problème de l’absentéisme scolaire est traité dans les années 80-90 dans les politique de lutte qui se concentraient surtout des conséquences (marginalisation, chômage des jeunes). Dans les années 2000, les politiques de lutte commencent à faire le lien entre absentéisme et délinquance. Les jeunes séchant sont perçus comme une menace : mise en place de politique de répression (suppression allocation familiale, mise en relation du personnel de l’éducation national et de la police). Avant la population était à protéger puis devient la menace. 

Le problème est un problème construit, la représentation des banlieues évoluent, soit elles sont valorisées soit elles sont stigmatisées.

b)      Les banlieues dans les médias aujourd’hui

Depuis 80, les banlieues sont associées dans les discours politique, médiatiques, scientifique à la question d’exclusion, de violence du non droit. L’expression « jeunes des cités » renvoie à des jeunes à problèmes qui existent uniquement par les problèmes qu’ils causent à la société. On ne parle pas des conditions de vie et des perspectives d’insertions hétérogènes. On suggère que les problèmes de délinquance, des économies parallèles, de la violence urbaine leur sont propres aux quartiers pourtant tous les délinquants et exclus n’habitent pas dans ces zones et tous les habitants ces zones ne sont pas des délinquants et des exclus.

 

III- Du « problème » social au problème sociologique

Le sociologue doit construire son objet d’étude : déconstruire le problème pour faire apparaitre ce qui est impensé. L’approche immédiate s’accompagne de raccourcis, d’amalgames. Le sociologue s’efforce de rompre avec les analyses qui recherchent une seule cause pour tout expliquer. Il essaie de restituer la complexité des facteurs et les liens qui les caractérisent. Le travail du sociologue est de passer du social au sociologique par une posture de distanciation critique vis à vis des images convenus sur la banlieue et la délinquance juvénile.

a)      Une analyse objective pour dépasser les représentations fausses et les mythes

Analyse des causes, caractéristiques, conséquences des phénomènes, mesurer l’ampleur du phénomène. Que représentent les chiffres ? Pour éviter les effets de grossissement induit par l’actualité politique et médiatique.

b)      Une analyse constructiviste

Souligne et étudie le rôle des représentations dans la construction des problèmes sociaux. Considère qu’un problème social n’existe pas en soi mais seulement dans la mesure où il est fabriqué comme tel. C’est un construit social politique et médiatique c’est-à-dire une certaine façon de poser le problème qui est relayé, construit et entretenue par les agents dont il faut comprendre mes intérêts spécifique.

 

On ne peut pas dissocier ses deux approches, elles sont complémentaires. La question des banlieues recouvre ses deux aspects, elle n’est jamais seulement une invention d’experts ou de journalistes mais une réalité pour ses habitants confrontés à ses problèmes spécifiques. La question des banlieues renvoie à une accumulation d’un problème économique et social et à un regard particulier porté sur ces situations. Le problème des banlieues renvoie à des mécanismes objectifs de ségrégation et à des logiques de stigmatisation qui renforcent les mécanismes initiaux et qui sont alimentés par les représentations sur les banlieues. Les représentations font parties du problème.

 

COURS 3 : LA STIGMATISATION DES BANLIEUES : EFFETS SOCIAUX DES DISCOURS MÉDIATIQUES

I-  Étude de cas

Garcin Marcou, article en 2007, « des jeunes et des banlieues dans la presse de l’automne 2005 ».

Comment un élément est érigé en problème social ? Suscite des inquiétudes, pathologie. L’auteur a pris pour corpus les journaux L’Humanité, Le Monde, Figaro, Libération, La Croix, Le Parisien, La Tribune de Genève.

L’intérêt est de voir comment les médias participent à la construction d’un événement, structure la façon dont est perçu l’événement par les lecteurs. Ces cadres de penser déclinent une certaine vision de l’état, de la société.

a)      La chronologie des événements

Jeudi 27 octobre 2005, à Clichy, Bouta 15 ans et Zied 17 ans meurent électrocutés dans un transformateur EDF. Ils revenaient d’un match de foot lorsqu’un contrôle de police a dispersé le groupe. Ils ont été se cacher. 200 jeunes du quartier s’empênent au camion de pompier venu enlevé les corps. 200 policiers mobilisés. Les affrontements durent 7h, avec 20 jours de violence. Sarkozy parle d’une nuit d’émeute une de plus. Le contrôle de police faisait suite à une tentative de cambriolage, les jeunes n’étaient pas physiquement poursuivis selon Sarkozy.

b)      La lecture des articles de presse

Il existe des différences à la façon d’expliquer les événements dans les médias.

c)       Les jeunes des cités face aux émeutiers, deux façons d’envisager

Les personnages centraux des récits journalistiques ont les jeunes : auteurs de violences, ici les jeunes de la banlieue avoisinante. Dénomination différente selon les journaux. Les auteurs sont qualifiés d’une manière flou : par classe d’âge et par leur situation géographique. Classification flou et stigmatisée.

Le Figaro et La Croix qualifient les auteurs au regard de la violence des faits : émeutiers, casseurs, dénominations négatives sans détour, relève de la délinquance des faits.

A quelles visions de l’événement sont rattachées ces représentations des auteurs des violences ? Comment est expliquée cette augmentation de violence dans les différents journaux ?

Le Monde, Libération, L’Humanité : accusation moindre des auteurs de violence. Insiste sur le contrôle de police comme cause de la mort des jeunes, donne la parole aux habitants notamment à un imam « arrestation musclée », insiste sur la misère sociale du quartier. Les jeunes sont qualifié de victimes sociales préétablit et stigmatisant. Permet de ne pas juger les jeunes justes avec leur violence. Auteurs de violence mais victime de la misère sociale.

Explication de l’événement par une violence social et policière qui encadre les habitants du quartier.

Le Figaro, La Croix : explication par la récurrence de la violence urbaine dans les banlieues : guérilla urbaine, délinquance de rue, barbarie et sauvagerie gratuite. Le journaliste pointe la récurrence du phénomène en citant des chiffres. Mise en exergue du côté sous-estimé du phénomène. Critique le fait que ses événements disparaissent des médias une fois les élections présidentielles  passées. Violence qualifiée de gratuite : refus d’y voir un sentiment d’exclusion, de désespoir. Insiste sur les déclarations policières qui précisent que les jeunes n’étaient pas en poursuite. La différence entre les habitants touchés et les émeutiers n’est pas réellement faite. La mise en parallèle de deux événements sans rapport : mort d’un homme par des jeunes à cause d’un vol d’appareil photo. Met sur le même plan la délinquance des jeunes avec des meurtriers. Radicalisation de l’événement, criminalise les émeutes.

d)      Deux conceptions opposées de la bonne gestion de la société démocratique : participation de tous versus répression et mise en exergue de la société comme fondement du lien social

Compréhension très présente dans Libération et L’Humanité, se transforme en rejet dans La Croix et le Figaro. Différences peuvent être interprétées par 2 conceptions :

×          Nécessité de fonder la société sur la participation des individus à leur histoire commune. Participation ne peut pas être acquise par la contrainte. Le progrès démocratique repose sur cette meilleure compréhension.

×          Sécurité commune : fondement de l’état et de la société. La violence est ce contre quoi le processus politique se fonde. On ne cherche pas à comprendre la violence mais à la réprimer.

Le problème social a une vision concurrentielle de l’événement qui renvoi à des conceptions distinctes de la société. Conceptions partisanes gauche/droite.
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